mercredi 5 avril 2017

Devenir professeure

Depuis fin février ma vie a pris un nouveau tournant... 

Après huit mois de bon et loyaux services avec Mr Chômage, j'ai décidé de quitter ce merveilleux poste où j'avais perdue toute estime de moi, où je pensais être une moins que rien et surtout j'avais réellement l'impression que mes études ne m'avait servi à rien. 

Afin d’éclaircir les parts d'ombre sur ce métier hors du commun (style je suis astronaute) je vais vous conter ma vie d'étudiante et de mon nouveau métier de professeur. 


Before

J'ai obtenu mon baccalauréat de Science en 2010 (non je ne suis pas une tête, j'ai eu 5 en maths) avec la ferme intention de devenir paléontologue (tu sais les personnes qui cherche des os dans la terre). Bref les fossiles me passionnaient, et plus particulièrement ceux des premiers hommes. J'ai ainsi choisi la voie de la géologie, matière qui me bottait pas mal au collège/lycée. 

Durant mes deux premières années de géologie, j'ai découvert tout un tas de matières qui me plaisaient autant que la paléontologie, dont il faut savoir que les débouchés sont très restreints.  

J'ai passé une année de rêve en Islande grâce à Erasmus durant ma troisième année d'étude. J'ai découvert d'autres matières dont je n'aurais pas eu l'occasion d'étudier à Toulouse. Mais il n'y a pas eu que les cours en Islande, il y a eu les rencontres, les voyages, les carrot cake de chez Babelù, les frozen yogourt de Yoyo, les aurores boréales etc... J'ai passé une année de rêve et je voulais y rester ! Malheureusement ou heureusement, suite à des soucis d'administration je n'ai pas pu me réinscris pour mon master 1.

En Islande, j'avais bien entendu étudié la volcanologie, une matière qui m'a donné envie de m'investir pleinement dans cette branche donc à mon retour en France, il m'a paru évident de m'inscrire à l'université de Clermont-Ferrand pour étudier les volcans. Chose que j'ai fait. L'année 2013-2014 a été à la fois la pire et la meilleure année de fac que j'ai pu passer. La pire pour la simple est bonne raison que les cours, les profs et moi ça a été la catastrophe. Je n'ai jamais autant échoué tout en réussissant mon année. J'ai eu des notes minables (style 2 de moyenne, ouais pas terrible) qui ont tout simplement donné un bulletin à tout juste 10 de moyenne (merci rapport de terrain où on aurait du avoir 19 mais comme dans la classe les notes n'était pas aussi bonne on nous a enlevé 3 points, ça vous donne une idée de la mentalité des profs). Je n'aimais pas la façon d'enseigner d'au moins 90 % de mes profs (et je n'étais pas la seule à le dire, même la majeur de la promo les détester autant que moi si ce n'est plus). 

Mais ça a été la meilleure année, pour la simple raison où pour la première fois de ma vie je me suis comporté de façon naturelle, j'étais juste moi. Je suis quelqu'un de très timide, je suis froide quand je ne connais pas les gens et j'ai la sale manie de penser qu'on me juge. Mais lorsque je suis arrivée, je savais que personne ne me connaissais (bon en fait c'est pas tout à fait vrai), alors je n'ai pas eu besoin d'utiliser un bouclier pour me protéger. Les seules personnes que je connaissais étaient des Erasmus qui comme moi était partie en Islande la même année que moi. Or il se trouve que je ne leur avait pratiquement jamais adressé la parole en Islande. J'ai rencontré ma meilleure amie (qui était en Islande avec moi mais à qui je n'avais pratiquement jamais parlé) et mon copain avec qui je suis toujours . 

Bref, je m'égare... Donc après cette année scolaire, je suis retournée sur Toulouse pour refaire un master de géologie générale afin de devenir chercheur dans la géochimie et pétrologie. J'ai effectué ces deux années sans trop de soucis et j'ai fini avec mon stage où j'ai réussi à avoir 15 à mon rapport de stage (ouais je suis un peu fière, désolée). Mais à l'issu de ce stage, et surtout à l'issu de mes études, je savais deux choses : la première que je ne voulais pas partir à l'étranger faire une thèse et la deuxième que la recherche n'était vraiment fait pour moi. 

Between

J'ai essayé à la fin de l'année de m'inscrire au master pour passer le CAPES afin de devenir professeur d'SVT. Mais j'ai été refusé du fait de mon absence de biologie dans mon parcours

J'ai donc entamé huit mois de chômage où j'ai postulé à différent poste pour travailler dans des laboratoires en chimie mais en vain. C'est alors que vers fin 2016, j'ai appris qu'on pouvait (merci grande sœur  ) devenir professeur contractuel si on avait fait cinq ans d'étude dans un domaine. Or moi j'avais fait cinq ans d'étude en géologie (tu sens comment je suis super heureuse de mes études :D ). J'ai postulé. Mais à cette période, j'avoue que j'étais déprimé, réellement déprimé du fait de ne rien faire et de ne même pas avoir eu un seul entretiens. Je regrettais mes études, mon parcours etc... Donc j'ai laissé traîner le dossier de candidature un peu longtemps. 

Début Janvier, j'ai repris du poils de la bête et j'ai envoyé ce dossier et j'ai attendus sans trop d'espoir (ouais j'ai dit repris du poils de la bête pas que je ne déprimais plus). 

Mais un beau jour, je me souviens c'était un vendredi après midi je reçois un appel du rectorat de Toulouse qui m'apprend que j'ai été accepté et que j'ai un poste qui commence le lundi qui suit. 

Je me suis retrouvée à je n'ai pas de boulot à je vais devoir enseigner à des adolescents alors que je ne connais pas le programme du collège. 
Bref la panique. 

After

Voilà un mois que j'ai ce poste, j'espère pouvoir le garder jusqu'à la fin de l'année scolaire. 

Alors vous allez me dire mais c'est quoi professeur contractuel ? 

C'est tout simplement le mot pour dire professeur remplaçant en CDD. En effet, vous pouvez devenir professeur sans avoir passer le Capes mais il fait un certain nombre d'année d'étude. Il n'y aucune différence entre un professeur contractuel et titulaire si ce n'est le salaire et la sûreté d'un poste.  

J'espère pouvoir réussir à passer le Capes. Etre professeur contractuel doit être qu'éphémère. Je suis à un stade de ma vie où je commence à vouloir construite quelque chose et pour construire il faut un revenus stable. 

Etre professeur c'est beaucoup de boulot surtout quand on commence, il faut créer des cours, trouver la meilleure façon d'enseigner, etc... Bon je ne galère pas vraiment avec le programme parce que les notions qu'on enseigne au collège sont assez rudimentaire. Mais il est difficile de trouver la meilleure façon de le présenter. 



Contrairement à la fac où tout va vite, toute les notions qu'on devait apprendre on nous les enseignait rapidement. Ici je dois trouver un rythme lent, prendre le temps, les personnes en face de moi sont des enfants à qui on doit expliquer des notions inconnus.

Même si parfois c'est difficile surtout face à des élèves qui n'ont aucun respect envers leur camarade et moi-même, j'adore ce que je fais. Je suis actuellement en vacances et je vais travailler sur mes cours afin de devenir une très bonne prof. Un peu comme Professeur Mcgonagall.











The book of Ivy

Auteur : Amy Engel

Note : ★★★☆☆

Note livraddict : 17,6

Résumé : Cinquante ans après une guerre nucléaire, des survivants ont construit une ville, Westfall. Mais deux familles, Westfall (créateur de la ville) et Lattimer se sont affrontés pour obtenir le pouvoir. Depuis ce sont les Lattimer qui ont le pouvoir, et afin d'éviter toute révolte chaque année les enfants des perdants et les enfants des gagnants sont obligé de s'épouser l'année de leur seize ans. Ivy Westfall est la petite fille de la famille perdante et elle doit épouser le fils du président. Mais derrière ce mariage, elle a une mission toute simple, tué Bishop Lattimer


Mon avis : Ce livre est décris comme étant "à la fois histoire d'amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle". Pour être honnête, je trouve que c'est un peu exagéré surtout au niveau de thriller psychologique. 

C'est une histoire où j'ai mis du temps à entrer dedans, réellement je crois qu'il m'a fallu au moins une bonne semaine pour dépasser les cents premières pages. Mais une fois lancé, j'ai tout de même bien apprécier cette lecture certes pas très surprenante. Dès le début et avant même de lire on s'attend à l'histoire d'amour. 

Je n'ai pas été très surprise par la romance entre les deux jeunes mariés et le fait que Ivy allait être torturée par ces nouveaux sentiments. Outre la non-surprise de la romance, j'ai bien apprécié les personnages en général, encore une fois je dois avouer que tous les personnages avaient un peu un caractère prédestiné. Je ne sais pas si je m'exprime bien mais ce que j'essaie de dire c'est qu'on est pas étonné ou surpris par les caractères des personnages. Ils réagissent de manière attendus.

En y réfléchissant bien, je crois que c'est un peu le défaut de ce livre, du début à la fin il nous amène là où on s'y attend. Ce qui est dommage parce que je crois que c'est pour cette raison que ce livre n'est pas excellent à mon humble avis.

Cependant, j'ai trouvé que c'était une très bonne lecture même si je n'ai pas eu d'effet de surprise. Je me suis laissé emporté par le quotidien d'Ivy et de Bishop et il est vrai qu'à la fin j'avais terriblement envie de savoir, de lire la suite. 

Point positif : Une histoire où on se laisse entrainer par les personnages

Point négatif : Une fin qui ne m'a pas surprise

Le mot de la fin : Si mon avis semble un peu mitigé, je vous mets le liens du blog de Moody take a book qui elle a adoré ce livre : ici

Nos étoiles contraires

Auteur : John Green

Note : ★★★★★

Note livraddict : 17,3

Coup de coeur

Résumé : Hazel Grace est atteinte d'un cancer depuis ses treize ans, il s'est déclenché à la thyroïde jusqu'à s'étendre aux poumons. Elle ne peut plus respirer sans une bouteille d'oxygène. A un groupe de soutiens, auquel sa mère l'oblige à aller, Hazel va rencontrer le beau et charismatique Augustus, en rémission depuis 18 mois. Sauf que Hazel sait qu'elle ne vivra pas éternellement et que tout avenir est compromis, elle ne souhaite pas blessé Augustus par sa mort.


Mon avis : Ce livre m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps. Un véritable coup de coeur émotionnel. Une histoire d'amour qui vous prend aux tripes mais pas que. L'auteur aborde la maladie et particulièrement le rapport entre les personnes en bonne santé vis à vis de ceux qui ne le sont pas. 


En entend et on voit ce livre partout depuis son succès, et j'avais peur d'être influencé par l'avis de tous les bloggueurs et booktubeurs qui en ont parlé. Depuis le temps que ce livre est sorti, je redoutais de ne pas être surprise et de savoir comment l'histoire allait se dérouler. Mais non. John Green, dont c'est le premier roman que je lis, a réussi à me surprendre dans son histoire.


Lorsqu'on lit des romances, je crois qu'une part de nous a envie de se calquer au personnage principal. Mais même si j'ai adoré Hazel Grace, pour rien au monde je voudrais me retrouver à sa place. Pas seulement à cause de la maladie, ça personne ne le veut, mais sa situation vis-à-vis d'Augustus. Aimer en sachant que ça ne durera pas, c'est devastateur. 


Il y a un passage dans le livre qui m'a marqué, c'est lorsque une fille du groupe du soutiens dit à Hazel qu'elle aimerait être aussi forte qu'elle dans son combat contre le cancer. Ce à quoi Hazel répond, qu'elle échangerait ça contre sa rémission. Je trouve que cette phrase résume un peu le personnage vis à vis de sa maladie. Elle explique plusieurs fois dans le livre, que les personnes qui sont en bonne santé, disent toujours que les cancéreux ont été fort et se sont battu contre le cancer (que la maladie les aient emporté ou pas). Or de son point de vue, elle n'a pas envie d'être forte, elle ne se bat pas, elle veut juste être en bonne santé. 

Hazel est un personnage complexe mais surtout qui comprend la suite des événements et l'accepte. Son obsession pour le livre Une impériale affliction et pour connaitre la suite, c'est une manière à elle d'espérait que tout ira bien après sa propre mort. Elle a envie de savoir que ces parents survivront à sa mort. Elle ne souhaite pas se lié d'amitié avec d'autre personne dans le seul but de ne pas blesser, impacter trop de monde une fois que le cancer l'aura emporté. 

Il m'est arrivé de lire des avis où les passages avec Peter Van Houten, les avaient dérangé. Pour moi, cela n'a pas était le cas pour la simple raison où je les ai trouvé assez réaliste, c'est quelqu'un  qui est rongé par la tristesse et la colère. Du coup la façon dont il se comporte m'a paru très réaliste. Ce livre nous montre un peu toutes les manières dont peuvent réagir les personnes après la maladie

L'histoire d'amour entre Hazel et Augustus est limité dans le temps, on le sait dès le début du livre. Mais les revirements de situation sont des montagnes russes qui m'ont fait souffrir pour eux. 

Point positif : Une très belle histoire d'amour qui fait pleurer.

Point négatif : Le livre est aujourd'hui tellement connu que durant ma lecture j'avais la sensation de devoir lire ce livre pour exprimer un avis.

Le mot de la fin (citation) : "Je suis amoureux de toi et je sais que l'amour n'est qu'un cri dans le vide, que l'oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu'un jour viendra où tout ce qu'on a fait retournera à la poussière, je sais aussi que le soleil avalera la seule terre que nous aurons jamais et je suis amoureux de toi."